Ce lexique recense des termes associés au thème « cordage marin », régulièrement rencontrés dans les grilles de mots fléchés. Ils désignent des types de cordes ou de systèmes utilisés à bord des navires pour diverses manœuvres. Chaque mot est classé par nombre de lettres afin de faciliter la recherche selon l’espace disponible dans la grille.
Sommaire
Cordage marin en 4 lettres
- BOUT
- ERSE
- ETAI
- AGUI
- RIDE
- ORIN
Cordage marin en 5 lettres
- CABLE
- GLENE
- LUSIN
- FILIN
- AMURE
- AGUIS
- LIURE
Cordage marin en 6 lettres
- HAUBAN
- GRELIN
- CARGUE
- DROSSE
- ECOUTE
- BITORD
- DRISSE
- AMARRE
- ERSEAU
Cordage marin en 7 lettres
- CRAVATE
- GERSEAU
- BADERNE
- DRAILLE
- BOULINE
- TOULINE
- ESTROPE
- TREVIRE
- SAISINE
Cordage marin en 8 lettres
- PANTOIRE
- CALIORNE
- AUSSIERE
Cordage marin en 9 lettres
- BALANCINE
- MANOEUVRE
- HAUSSIERE
Cordage marin en 10 lettres
- TRELINGAGE
Typologies de cordages marins : usages, matières et caractéristiques
À bord d’un bateau, le choix du cordage dépend de critères techniques précis : résistance mécanique, tenue dans le temps, comportement face à l’humidité ou aux frottements. Chaque matériau répond à des besoins spécifiques selon la navigation envisagée. Ce contenu présente quatre types courants de cordages marins, en détaillant leur composition, leur usage et leurs limites.
Le chanvre : un cordage d’origine végétale
Utilisé historiquement dans la marine à voile, le chanvre est une fibre naturelle obtenue à partir de la tige de la plante du même nom. Tressé ou toronné, ce cordage possède une tenue correcte à la traction et reste souple en main, ce qui facilite les manœuvres sans gants. Cependant, son comportement face à l’humidité est contraignant : il absorbe l’eau, ce qui augmente considérablement son poids et favorise le développement de moisissures.
Ce type de corde requiert un séchage régulier et un stockage adapté pour éviter la dégradation. Aujourd’hui, il est surtout utilisé à bord de bateaux traditionnels, pour les gréments d’époque ou dans des contextes décoratifs. Certains fabricants proposent désormais des cordages synthétiques dont l’aspect imite le chanvre, avec de meilleures propriétés techniques. Malgré sa faible durabilité dans les environnements exposés, ce cordage reste présent dans certaines pratiques nautiques où l’aspect visuel ou la compatibilité avec des équipements anciens est prioritaire.
Le polypropylène : léger et flottant
Le polypropylène est un polymère plastique utilisé pour fabriquer des cordages souples, résistants aux produits chimiques et insensibles à la moisissure. L’une de ses particularités est sa capacité à flotter, ce qui en fait un choix courant pour les lignes de mouillage, les filins de sécurité ou les remorquages légers. Sur le plan mécanique, ce type de cordage offre une résistance acceptable, mais supporte mal l’abrasion et les frottements répétés.
Son maintien aux rayons UV est moyen, ce qui limite sa durée de vie en exposition permanente. Le polypropylène est apprécié pour sa légèreté et son coût abordable, notamment pour les usages temporaires ou les petits équipements de plaisance. Il se décline en différentes couleurs, ce qui facilite sa visibilité à la surface de l’eau.
Toutefois, son allongement est faible et il n’est pas recommandé pour les manœuvres qui exigent de l’élasticité ou une forte résistance continue. Ce matériau convient donc pour des usages spécifiques mais ne remplace pas les cordages plus performants dans des situations exigeantes.
Le nylon : extensible et résistant
Le nylon est un matériau synthétique à haute performance, largement utilisé dans le domaine maritime pour ses capacités d’absorption des chocs. Il présente un bon compromis entre souplesse, résistance et élasticité, ce qui le rend adapté aux lignes d’amarrage ou aux aussières soumises à de fortes variations de tension.
Une de ses caractéristiques est sa capacité à s’allonger sous charge, amortissant ainsi les mouvements brusques, notamment dans les ports ou les zones à forte houle. Le nylon absorbe néanmoins une quantité non négligeable d’eau, ce qui modifie son poids et peut entraîner un léger rétrécissement lors du séchage.
Il reste stable face aux frottements et conserve une bonne résistance dans le temps. Il est disponible en version torsadée ou tressée, selon l’usage souhaité. Ce type de cordage est courant sur les voiliers de croisière, les embarcations à moteur et les installations fixes comme les bouées. Polyvalent, fiable, il s’intègre à la majorité des applications maritimes où l’élasticité est un critère de choix.
Le polyester : stable et polyvalent
Le polyester est un matériau synthétique particulièrement adapté aux environnements marins. Il résiste bien aux ultraviolets, conserve ses dimensions en milieu humide et ne se dégrade pas au contact du sel ou des produits chimiques courants.
Son allongement est limité, ce qui permet un contrôle précis des tensions, notamment pour les drisses, les écoutes et les lignes de réglage. Ce type de corde supporte les frottements répétés sur les poulies, les taquets ou les winchs sans se détériorer rapidement.
Il est souvent utilisé dans les gréements modernes où la stabilité et la fiabilité sont prioritaires. Le polyester peut être conçu en tresse creuse, tresse gainée ou structure mixte selon les contraintes mécaniques visées. Son comportement prévisible et sa résistance à l’usure prolongée en font un choix fréquent pour les voiliers, qu’il s’agisse de navigation de plaisance ou de régate.
Son coût reste accessible pour les performances qu’il offre. Ce cordage s’impose donc comme une solution robuste pour les utilisations courantes, à condition d’être choisi avec la structure adaptée à la charge prévue.