Quelle protéine pour prendre du muscle après 60 ans ?

Protéine pour prendre du muscle après 60 ans

Après 60 ans, il est tout à fait possible de gagner du muscle — à condition d’associer un entraînement régulier et un apport protéique bien réparti dans la journée. Le secret n’est pas tant la quantité totale que la qualité des acides aminés (notamment la leucine) et la répartition par repas. Voici des repères pratiques pour choisir vos sources (animales ou végétales), organiser vos prises et démarrer sereinement.

À retenir : visez des repas qui apportent chacun 25–35 g de protéines avec 2–3 g de leucine, et couplez-les à des exercices de renforcement musculaire doux mais réguliers.

Pourquoi augmenter (un peu) la protéine après 60 ans ?

Avec l’âge, le muscle répond moins fortement à une petite dose de protéines : on parle d’« anabolisme plus difficile ». Pour relancer la synthèse musculaire, il faut donc un seuil un peu plus élevé par prise. Concrètement, trois repas contenant chacun 25–35 g de protéines de bonne qualité sont souvent plus efficaces qu’un seul repas « très riche ». L’activité physique reste l’autre pilier : pour une reprise en douceur, consultez nos idées d’exercices type pilates et de renforcement adapté.

Petit changement qui fait beaucoup : répartir la protéine sur trois repas plutôt que tout concentrer le soir.


Quelles sources privilégier ?

  • Œufs, poissons, volailles, produits laitiers : profil en acides aminés complet et bonne teneur en leucine.
  • Végétal : soja, tofu/tempeh, mélanges légumineuse + céréale (ex. : pois chiches + semoule) pour approcher la complémentarité.
  • Collations « intelligentes » : yaourt grec, fromage blanc, poignée d’oléagineux avec un fruit, smoothie au lait (ou boisson enrichie).

Objectif par repas : 1–1,2 g de protéine/kg/j dispersion sur 2–3 prises, à ajuster avec votre professionnel de santé.


La whey (protéine de lactosérum) : quand et pour qui ?

La whey est rapidement digérée et riche en leucine : pratique quand l’appétit est modéré ou après une séance. Elle ne remplace pas l’alimentation mais peut compléter un repas léger pour atteindre le seuil efficace. Choisissez des produits simples (peu d’ingrédients), adaptez la dose (15–25 g), et privilégiez les prises proches d’un moment d’activité (avant/après).

Point micronutrition : un état nutritionnel global (minéraux, vitamines) soutient la récupération. À titre d’information, un éclairage sur la place du zinc et du foie dans l’équilibre métabolique est proposé ici. Cela ne remplace pas un avis médical, mais rappelle que la performance musculaire dépend aussi d’une base nutritionnelle solide.

Usage malin de la whey : compléter un petit-déjeuner faible en protéines ou renforcer un repas post-séance pour franchir le « seuil leucine ».

Couplée à la whey, la piscine permet de travailler tous les muscles du corps.
Couplée à la whey, la piscine permet de travailler tous les muscles du corps.

Et la caséine, les protéines végétales, les mélanges ?

Caséine : digestion plus lente, intéressante le soir pour limiter le catabolisme nocturne, surtout si le dîner est léger. Protéines végétales : préférez les isolats de soja ou des blends (pois + riz) qui améliorent le profil en acides aminés. Si vous cuisinez, pensez aux duos simples : lentilles + riz, houmous + pain complet, tofu sauté + quinoa.

Astuce végétale : associer légumineuse et céréale au même repas pour « compléter » le profil d’acides aminés.


Timing, répartition et idées de menus

  • Petit-déjeuner : œufs brouillés + yaourt grec + fruit (ou porridge au lait + poignée d’amandes).
  • Déjeuner : poisson ou volaille + légumineuse/céréale + légumes (ex. : saumon, quinoa, brocoli).
  • Dîner : tofu sauté/omelette + légumes + féculent complet (riz, pâtes complètes), ou soupe + fromage blanc égoutté.
  • Collation (selon besoin) : lait/boisson enrichie, yaourt protéiné, petite dose de whey, noix.

Le meilleur « shaker » reste souvent… une assiette complète + une collation ciblée les jours d’entraînement.


Musculation après 60 ans : par où commencer ?

Priorité à la technique et à la progressivité. Deux à trois séances légères hebdomadaires suffisent pour démarrer : mouvements polyarticulaires (pousser, tirer, s’accroupir), charges modestes, séries courtes, respiration fluide. Les jours sans séance, gardez 10–20 minutes d’activité douce (marche, mobilité). Si vous surveillez votre sucre, relisez les repères de glycémie après 60 ans pour adapter collations et horaires.

Séance de cardio à la salle de gym.
Séance de cardio à la salle de gym.

Hydratation, digestion et tolérance

Augmenter les protéines sans boire assez peut alourdir la digestion. Fractionnez, mastiquez, et hydratez-vous régulièrement. Des herbes, épices et cuissons douces (vapeur, mijoté) améliorent la tolérance. En cas de ballonnements avec les poudres, testez des demi-doses ou changez de source (whey isolat, végétal).

Signaux à surveiller : ballonnements persistants, nausées, baisse d’appétit → ajuster les portions et privilégier la « vraie » cuisine.


Questions fréquentes

Faut-il des poudres pour progresser ? Non, elles sont facultatives. Elles aident surtout à atteindre le seuil par repas quand l’appétit est faible ou l’organisation difficile.

Les reins risquent-ils avec plus de protéines ? Chez la personne en bonne santé rénale, augmenter modérément l’apport dans les bornes recommandées est généralement bien toléré. En cas de pathologie rénale ou de traitement spécifique, demandez un avis médical.

À quel moment prendre la whey ? Près d’une séance (avant/après) ou pour compléter un repas trop léger afin d’atteindre 25–35 g de protéines.


Plan d’action express

  1. Fixer 2–3 séances de renforcement doux/semaine + 10–20 min d’activité les autres jours (idées d’activités adaptées).
  2. Viser 25–35 g de protéines par repas (œufs/poisson/produits laitiers/tofu + accompagnements).
  3. Ajouter une collation protéinée les jours d’entraînement ou si un repas est léger.
  4. Tester la whey si utile, en petite dose et au bon moment (infos zinc/foie : Chez greenwhey.com).
  5. Surveiller énergie et récupération, adapter l’assiette et les charges progressivement.

Régularité > intensité : de petites victoires hebdomadaires font la différence au bout de quelques mois.


Ces repères sont généraux et ne remplacent pas l’avis d’un professionnel de santé, notamment en cas de maladie rénale, diabète ou traitement spécifique.

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