Seniors : 7 habitudes simples pour bien s’hydrater au quotidien

habitudes simples pour bien s’hydrater au quotidien

Après 60 ans, la sensation de soif diminue et le risque de déshydratation augmente. Quelques gestes réguliers suffisent pourtant à couvrir les besoins hydriques, soutenir l’équilibre glycémique après 60 ans et prévenir les coups de fatigue.

À retenir : boire peu mais souvent, varier les sources d’eau (boissons et aliments), et installer des rappels simples au fil de la journée.


1) Commencer la journée par un grand verre d’eau

Au réveil, un verre d’eau relance l’hydratation après la nuit. Ajoutez un second verre au petit-déjeuner si la matinée est active. Cette routine limite les céphalées et les sensations de « coup de mou » qui miment parfois une tension artérielle basse.

Deux gestes faciles : un verre d’eau au réveil et un autre posé à côté du bol du matin.


2) Boire par petites prises régulières

Mieux vaut fractionner : quelques gorgées toutes les 30 à 60 minutes plutôt qu’une grande quantité d’un coup. Une bouteille graduée aide à visualiser l’avancée du jour. Si vous suivez votre sucre, ajustez avec vos repères de glycémie et, si nécessaire, un moniteur de glycémie.


3) Mettre de l’eau dans l’assiette

Soupes, légumes riches en eau (concombre, tomates, courgettes), fruits juteux (pastèque, agrumes), yaourts et compotes apportent une hydratation « solide ». Cette voie est utile quand la soif manque, notamment chez les personnes qui surveillent un diabète qui débute tardivement.


4) Installer des rappels « mains libres »

Un minuteur récurrent ou une alerte vocale évite l’oubli. Les assistants vocaux pour seniors peuvent annoncer un message doux (« quelques gorgées d’eau ») sans manipulation complexe.

Un rappel toutes les heures transforme l’hydratation en réflexe… sans y penser.


5) Adapter l’hydratation à la chaleur, à l’effort et aux traitements

Par temps chaud, en cas de fièvre ou d’activité physique, augmentez progressivement la fréquence des prises. Surveillez la couleur des urines (claire = généralement bien hydraté). Si des envies très fréquentes de boire et d’uriner persistent, relire la fiche polyurie–polydipsie persistantes et en parler à votre professionnel de santé.


6) Allier hydratation et confort digestif

Privilégier l’eau plate, tempérée à fraîche selon la tolérance. Les eaux légèrement aromatisées maison (zestes d’agrumes, feuilles de menthe) aident à boire plus. Répartir les tisanes dans la journée et limiter les boissons très sucrées si vous surveillez votre glycémie après 60 ans.


7) Surveiller les signaux d’alerte… et les chevilles

Confusion, grande fatigue, bouche sèche, urines très foncées peuvent évoquer une déshydratation. À l’inverse, si des gonflements apparaissent, consulter et parcourir nos repères sur chevilles gonflées et œdème des pieds pour comprendre les causes possibles et l’attitude à tenir.

Écouter les signaux faibles (fatigue, bouche sèche, urines foncées) permet d’ajuster tôt… et d’éviter le décrochage énergétique.

Homme âgé boit de l'eau lors d'une balade à l'extérieur.
Homme âgé boit de l’eau lors d’une balade à l’extérieur.

Conseils pratiques pour « ancrer » les habitudes

  • Poser une petite bouteille à chaque endroit clé (table de nuit, coin TV, fauteuil de lecture).
  • Associer boire et actions-routine (après la toilette, avant de sortir, au retour à la maison).
  • Impliquer l’entourage quand c’est utile : les aidants peuvent proposer des rappels bienveillants.

Questions fréquentes

Quelle quantité viser ? Les besoins varient selon le poids, la température et l’activité. L’objectif raisonnable : des prises régulières réparties sur la journée et des urines claires.

Et si je n’ai jamais soif ? Fractionner, enrichir l’assiette en eau et utiliser de petits rappels. En cas de troubles persistants de la soif, revoir la page polyurie–polydipsie.

Les eaux gazeuses sont-elles conseillées ? Selon la tolérance digestive. Alterner avec de l’eau plate si ballonnements.


Pour aller plus loin

Ces conseils sont généraux et ne remplacent pas l’avis d’un professionnel de santé, notamment en cas de maladie chronique ou de traitement diurétique.

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